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jeudi 6 mars 2014
mercredi 5 mars 2014
Sujet Corrigé du Bac ES 2013 Obligatoire et spécialité
Sujet
Correction
DISSERTATION : Quels sont les déterminants des stratégies d'internationalisation de la production des firmes multinationales ?Pistes de correction Une firme multinationale est une grande entreprise qui possède ou contrôle une ou plusieurs filiales à l'étranger. L'internationalisation de la production fait référence à la DIPP (division internationale des processus de production). Qu'est-ce qui pousse aujourd'hui les entreprises à s'implanter à l'étranger ? Quelles sont les conditions favorables de ces implantations ?
Quels sont les critères déterminants de l'implantation en fonction de quels objectifs ?
Proposition de plan :
I/ Certains éléments ont permis ou accéléré la DIPP depuis les années 80
A/ L'expansion des moyens de transport et de communication Rôle des innovations dans les transports (immensité des porte-conteneurs...) et la communication (communication instantanée à faible coût avec internet...) qui ont permis de faciliter et de réduire les coûts liés à la DIPP. Possibilité d'utiliser le document 3 qui montre la baisse du coût des transports en pourcentage du prix des importations des années 70 jusqu'aux années 1990. Exemple de lecture : le coût des transports représentaient en 1995 environ 5.3 % du prix des importations alors qu'il en représentait plus de 7.7 % en 1970, selon l'OFCE. Ces coûts sont d'autant plus importants à maîtriser que le commerce intra-firme est important. Le document1 souligne également l'importance des infrastructures dans le choix du pays d'implantation. B/ La libéralisation des flux de capitaux Cette libéralisation des capitaux, présente surtout depuis les années 80, facilite les IDE (investissements directs à l'étranger). Transition : ces éléments institutionnels ou "extérieurs" aux entreprises interviennent dans le choix de l'internationalisation de la production et permettent déjà d'en réduire les coûts et de gagner en efficacité. Or cette rationalisation de la production est une stratégie des FMN à part entière.
II/ Les FMN recherchent, en s'implantant à l'étranger, à rationaliser leur production A/ Recherche de baisse des coûts de production Parmi les décideurs internationaux interrogés dans le baromètre Ernst & Young de l'Attractivité de l'Europe, en 2009, 45 % considèrent que les coûts de la main d'œuvre sont un critère important de localisation d'une nouvelle implantation. Faire le lien avec le document 2 qui nous montre que le coût de la main d'œuvre dans certains PED (Vietnam, Pakistan...) est près de 60 fois inférieur à celui de la France ou de l'Allemagne. Remarque : la concurrence existe déjà dans ce domaine au sein de l'Europe (cf coût de main d'œuvre faible en Pologne). Le rôle de la fiscalité peut être souligné également (cf doc1)
B/ Cette recherche de la baisse des coûts de production passe également par une recherche de gains de productivité Or la productivité dépend de la qualification de la main d'œuvre. Possibilité d'illustrer ces éléments avec le document 1. Transition : Ces déterminants permettent aux FMN de gagner en compétitivité-prix. D'autres facteurs interviennent encore dans le choix de l'implantation à l'étranger. III/ Les entreprises s'implantent également à l'étranger pour s'assurer de leur approvisionnement et de leurs débouchés
A/ Les FMN ont des stratégies d'approvisionnement Elles s'implantant à l'étranger, stratégiquement, pour maîtriser l'accès aux matières premières qu'elles utilisent dans leurs productions. Ce qui leur permet par la même occasion d'en maîtriser les coûts ! B/ Les FMN ont des stratégies de marché Elles s'implantant à l'étranger pour viser de nouveaux débouchés, de nouveaux consommateurs (cf doc1 : importance du critère du marché intérieur national et régional). Ce marché sera d'autant plus attractif qu'existera une stabilité du climat politique et social. ÉPREUVE COMPOSÉE
Partie 1 :
1/ Quelles sont les caractéristiques des groupes de statut selon Max Weber ? Bien de faire une présentation rapide de l'auteur. Les groupes de statut sont un des 3 éléments qui permettent selon Weber de positionner les individus sur l'échelle sociale. Ils sont constitués en fonction du prestige des individus, alors que les autres critères de classification sont le pouvoir, et le niveau de richesse pour les classes sociales. Être en haut ou en bas de l'échelle sur l'un de ces 3 critères n'implique pas que vous serez systématiquement à la même position pour les 2 autres critères (principe de non-congruence). Pensez à illustrer vos propos.
2/ Montrez que le PIB ne mesure pas la soutenabilité de la croissance. Le PIB mesure la somme des valeurs ajoutées des unités productives résidentes d'un pays. Il ne prend pas en compte le caractère soutenable ou durable des richesses créées. Par exemple, les méfaits sur l'environnement d'une production (pollution, épuisement des ressources...) ne sont pas évalués négativement. Le "jetable" et autres produits éphémères valoriseront le PIB mais participeront à une dégradation rapide de l'environnement (problème de l'utilisation des ressources naturelles mais aussi du traitement des déchets). Si l'on prend le terme de soutenable au sens de "développement durable", on peut aussi faire référence au critère social de celui-ci. Le PIB ne nous dit rien sur la façon dont les richesses créées sont réparties. D'où la nécessité d'utiliser d'autres indicateurs (empreinte écologique,...).
Partie 2 : Faire une présentation du document. Ce document nous montre essentiellement que le patrimoine est concentré aux mains des plus riches. Le fait que les français les 80 ou 90 % les plus riches détiennent 100 % de la masse du patrimoine en 2010 nous montre que les 10 ou 20 % des français les plus pauvres ne détiennent quasiment aucun patrimoine. Les 30 % des français les plus pauvres n'en détiendraient que 1 %. Les 10 % les plus riches détiennent à eux seuls près de la moitié du patrimoine en France (48 %). Ce document montre la très forte inégalité de répartition du patrimoine français. Partie 3 : À l'aide de vos connaissances et du dossier documentaire, vous montrerez que les conflits sociaux peuvent être un facteur de cohésion sociale. Ne pas oublier de définir les termes importants du sujet (conflits sociaux et cohésion sociale) Proposition de plan : I/ Les conflits sociaux créent du lien social A/ Ils créent du lien à l'intérieur du groupe qui se mobilise (cf. 1er paragraphe du document 2)
B/ Ils sont source de lien social avec le reste de la société Prendre part à un conflit suppose une participation à la sphère publique, aux débats publics... L'expression de revendications peut permettre d'éliminer des sources de mécontentements. Cf. 2e paragraphe du document 2, à mettre en rapport avec le document 3 : des conflits, grèves peuvent mener à la négociation entre patronat et salariés et à la signature d'accords. II/ L'objet des revendications peuvent aller dans le sens d'une plus forte cohésion sociale A/ La recherche d'égalité pour certaines catégories d'individus va dans le sens d'une volonté de cohésion sociale Exemple des revendications des droits des femmes, des homosexuels...(cf. 2e paragraphe du document 1).
B/ Les revendications sociales, liées au travail ont permis tout au long du 20e siècle d'avancer vers un système plus solidaire (mise en place d'un droit du travail plus protecteur, de la sécurité sociale...) Cf. 1er paragraphe du document 1. Corrigé proposé par lewebpedagogique.com
Sujet spécialité
ÉPREUVE DE SPÉCIALITÉ : SCIENCES SOCIALES ET POLITIQUES
Sujet a : Peut-on encore parler de variables lourdes explicatives du comportement électoral aujourd’hui en France ?
Éléments de correction : Le comportement électoral fait référence à nos choix politiques lors du vote et au fait de participer ou de s’abstenir lors des élections. On entend par "variables lourdes" des caractéristiques sociales qui déterminent l’orientation du vote. Quelles sont-elles ? Ne sont-elles pas mises à mal en ces temps de volatilité électorale ? I/ Ce qui peut faire douter de l’existence de variables lourdes du vote Phénomène croissant de volatilité électorale : plus grande tendance à changer de parti politique d’une élection à l’autre ou d’un tour à l’autre, voire de camp (gauche/droite), à passer aussi de l’abstention à la participation (cf. document
1). Affaiblissement de l’identification partisane et du vote de classe. Certaines caractéristiques sociales ne paraissent pas déterminantes dans nos choix électoraux Exemple : le sexe (document 2 : pas de différence sensible entre hommes et femmes des % de vote pour les 2 candidats) II/ Pourtant des variables lourdes persistent le vote reste structuré par des clivages sociaux, économiques et religieux cf. document
2 : les indépendants ont tendance à voter plus à droite que les salariés, les salariés du public plus à gauche, les pratiquants beaucoup plus à droite… la volatilité et l’abstention ne se retrouvent elles-mêmes pas également dans les différents groupes sociaux : plus d’abstention dans les catégories populaires… on pourra souligner ici l’importance de la socialisation politique dans la transmission des préférences politiques Sujet b : Quels sont les effets des modes de scrutin sur la compétition politique en démocratie ? Éléments de correction : Les modes de scrutin (majoritaire, proportionnel,…) adoptés pour une élection vont avoir des conséquences sur la structure politique du gouvernement, la concentration du pouvoir politique et les stratégies des partis pour participer à l’exercice du pouvoir.
I/ Le scrutin proportionnel a l’avantage d’une plus grande représentativité des électeurs parmi les élus, permet une meilleure prise en compte des "petits partis" conséquences : lorsqu’il est adopté il favorise le multipartisme plus difficile de dégager une majorité stable pour gouverner, celle-ci suppose alors une coopération entre les partis Cf. document 1
II/ Le scrutin majoritaire permet de dégager une majorité stable pour gouverner mais a l’inconvénient de n’être pas toujours très représentatif du vote des électeurs. Possibilité de distinguer le scrutin majoritaire à un tour et 2 tours (cf. document 1) Le document 2 permet d’illustrer ce manque de représentativité du scrutin majoritaire à 2 tours utilisé lors des élections législatives en France. Le tableau nous montre une surreprésentation des grands partis en terme de sièges à l’Assemblée par rapport aux pourcentages des voix exprimés (cas du PS, de l’UMP) et une sous-représentation des plus petits partis (cas du FN par exemple ou des partis extrêmes) Ce scrutin majoritaire favorise l’alternance au pouvoir entre les grands partis. Le scrutin majoritaire à 2 tours favorise le jeu des alliances entre les 2 tours. ÉPREUVE DE SPÉCIALITÉ : ÉCONOMIE APPROFONDIE Sujet a : Comment peut-on expliquer la mise en place de la politique de la concurrence ? Éléments de correction : La politique de la concurrence protège la concurrence, son caractère loyal, c’est-à-dire le fait qu’elle soit fondée sur les prix et les produits. L’idée d’une telle politique est de protéger le consommateur mais aussi les entreprises.
I/ Présentation de la politique de la concurrence elle s’exerce sur les entreprises avec des mesures telles que l’interdiction des cartels, le contrôle des concentrations, la punition de l’abus de position dominante Elle s’exerce également vis-à-vis des pouvoirs publics avec l’encadrement des aides d’Etat et la libéralisation des services publics.
II/ Les objectifs de la politique de la concurrence qui justifient sa mise en place Les mécanismes du marché concurrentiel doivent permettre de sélectionner les entreprises les plus efficaces, de favoriser l’innovation… Un telle politique doit permettre de faire baisser les prix : lutte contre les monopoles et les rentes de monopole, contre le gaspillage de temps et d’argent qui se répercutent sur les prix des produits pour les entreprises en oligopole qui cherchent à récupérer une partie de la clientèle de leurs peu nombreux concurrents (cf. document). Aller vers plus de transparence de l’information pour permettre une comparaison plus facile des produits et de leurs prix (cf. document) Sujet b : Quelles sont les caractéristiques de la globalisation financière ? Éléments de correction : La globalisation financière fait référence au développement d’un vaste système financier mondial marqué par la liberté de circulation des capitaux. I/ Les "3D" caractérisent la globalisation financière Dérèglementation / décloisonnement / désintermédiation : les règles s’assouplissent, les agents financiers sont moins spécialisés, le financement de l’activité économique se fait de plus en plus par le biais des marchés financiers. Le rôle des banques a notamment changé (cf. document) : elles interviennent de plus en plus sur ces marchés pour le compte de client, pour elles-mêmes et participent à la désintermédiation financière (moins de recours au crédit "classique"). II/ De multiples acteurs interviennent sur ces marchés financiers… On pourra évoquer les investisseurs institutionnels, les fonds spéculatifs, les agences de notations, les marchés de gré à gré, les paradis fiscaux…
III/ …et prennent part aux innovations financières qui caractérisent aujourd’hui la globalisation financière Les innovations financières sont multiples, portent à la fois sur les produits (produits dérivés, phénomène de titrisation,…) et les techniques ("flash-trading"…). Certaines de ces innovations permettent de transférer les risques sur d’autres agents mais participent également à la complexification et au manque de transparence du système financier. Corrigé proposé par lewebpedagogique.com
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